LE PLUS CÉLÈBRE DES MAGICIENS - partie 2
Où quand un artiste français rayonne dans le monde entier et trace un sillon indélébile qui va revolutioner l'art magique en Europe
Magie Nouvelle
Jean-Eugène Robert est né à Blois dans à une adresse désormais connue des férus d'art magique, au 4, rue Porte-Chartraine (une anecdote amusante nous apprend, que c'est dans cette maison que sera créée la première chocolaterie d' un certain Auguste Poulain au milieu du XIXème siècle)
Très vite, Le jeune Jean-Eugène Robert se prend d’intérêt pour la mécanique en découvrant son père Prosper Robert travailler. En effet, cet horloger est reconnu pour son travail de qualité. Néanmoins, c'est vers des études de droit et de lettre que l'avenir de J.E. Robert Houdin est tourné. Son internat à Orléans semble tracer une voie qui sera sienne de 1816 à 1823.
Jean-Eugène devient ensuite clerc de notaire chez maître Roger dans une commune non loin de Blois. Pourtant, déjà amateur plus qu'éclairé, par la mécanique, il décide d'abandonne le notariat (au grand dam de son ascendance).
Au cours du mois de septembre 1825, son père qui entre temps s'est retiré des affaires, le confie aux bons soins d'un cousin horloger pour qu'il fasse son apprentissage. Jean Eugène peut ainsi trouver son plein épanouissement pour sa sa passion de la mécanique et de l'horlogerie
4. Il est ouvrier horloger en 1828 et débute son tour de France en travaillant chez l'horloger Noriet, à Tours. Un empoisonnement alimentaire, daté précisément du 25 juillet 1828, le contraint à abandonner. C'est durant ce périple qu'il rencontre Torrini, un mystérieux saltimbanque qui lui aurait sauvé la vie et appris l'art de l'escamotage, cet épisode, relaté dans ses mémoires romancés, étant probablement une affabulation
5. Il s'installe alors à Paris
6. En 1830, il devient commissionnaire en horlogerie chez son futur beau-père, Jacques Houdin, horloger blésois fixé à Paris, mais suit attentivement les séances des prestidigitateurs de l'époque. Le 8 juillet 1830, il épouse Cécile Églantine Houdin
Dès lors, il choisit de se fait appeler J.-E. Robert-Houdin, afin de ne plus être confondu avec les nombreux homonymes familiaux qui exercent la profession d’horloger. En 843, après le décès de son épouse, il met en place une requête de modification de nom patronymique afin d'être désormais et officiellement Jean-Eugène Robert-Houdin.
Installé ensuite à Paris, il développe et approfondit ses connaissances et ses compétence en horlogerie, électricité (nouvelle technologie pour l'époque), sans oublier la construction d'automates. J.E.R.H fait valider même plusieurs brevets, dont l'emblématique (car aussi son premier) brevet du « réveil briquet » (en 1837). Dans la foulée, il invente les merveilleuses pendules mystérieuses (voir la vidéo ci dessous) dont le mécanisme invisible aura fasciné de nombreuses générations. Ce créateur hors normes, en parallèle de toutes ces inventions, met aussi au point de nombreux automates. Dans le même temps, ce travailleur infatigable remet en état de fonctionnement du « Componium », considéré comme l'ancêtre des robots musicaux. L'ensemble des ces prestations lui confère une notoriété de qualité qui lui permet alors de travailler pour la Maison Destouche. Enfin, sa dernière création : « l' écrivain dessinateur », qui sera en 1844 le clou de l'Exposition nationale, est vendu au célèbre et sulfureux producteur américain Barnum ce qui lui offre l'opportunité de travailler pour Alphonse Giroux, pour qui il crée alors de nouveaux automates. Jean Eugène découvre simultanément l'illusionnisme et la prestidigitation dans un ouvrage du "Dr Carlosbach", habile bonimenteur qui met en garde contre le charlatanisme.
C'est ainsi que progressivement, grâce notamment au travail du père de la magie moderne, la science de l'escamotage devient ancêtre de la prestidigitation.
A la même période, (en août 1844), il se remarie à Françoise-Marguerite-Olympe Braconnier afin que ses deux enfants en bas âge puisse être élevés par une mère, comme c'était l'usage à l'époque. C'est dès lors qu'il entame sa carrière de prestidigitateur
Peu de gens le savent, mais c'est avec la complicité d'un ami collectionneur, le comte de L'Escalopier, que sera créé le premier véritable théâtre dédié à la magie. En effet, ce comte prêtera la somme indispensable pour mettre en état de marche le Théâtre des soirées fantastiques. C'est ainsi que le mémorable 3 juillet 1845 est présentée la première séance ouverte au public des désormais légendaires « Soirées fantastiques de Robert-Houdin » au 11 rue de Valois, au Palais-Royal. Succès foudroyant et total, Robert Houdin y présente de magnifiques automates magiques : L'Oranger merveilleux sans oublier Le Pâtissier du Palais-Royal. Plus tard, viendront compléter le programme Le Voltigeur au trapèze, sans oublier La Bouteille inépuisable et La Suspension éthéréenne qui sont de réelles nouveautés pour l'époque. Avec ces illusions totalement novatrices, Robert Houdin franchit un cap qui "ringardise" totalement les répertoires des magiciens de l'époque.
Robert-Houdin retourne ensuite s'installer dans la bonne ville de Saint-Gervais-la-Forêt près de Blois. Cette très belle demeure, dénommée « Le Prieuré » sera l'objet d'étude et de travaux dont l'illustre prestidigitateur truffe de commandes électromécaniques, d' appareils qu'il met au point pour épater et étonner ses proches, sa famille et plus généralement ses visiteurs.
C'est dans ce domaine qu'il écrit ses mémoires et révèle au monde ses procédés. Paralèlement, il publie également des articles pour célèbre Grande Encyclopédie Larousse.
Plus tard, très touché par le décès de son fils le capitaine Eugène Robert-Houdin mort le 10 aout 1870 à la bataille de Reichshoffen pendant la guerre de 1870, Robert Houdin meurt chez lui le 13 juin 1871.
Il est enterré à Blois.
Très vite, Le jeune Jean-Eugène Robert se prend d’intérêt pour la mécanique en découvrant son père Prosper Robert travailler. En effet, cet horloger est reconnu pour son travail de qualité. Néanmoins, c'est vers des études de droit et de lettre que l'avenir de J.E. Robert Houdin est tourné. Son internat à Orléans semble tracer une voie qui sera sienne de 1816 à 1823.
Jean-Eugène devient ensuite clerc de notaire chez maître Roger dans une commune non loin de Blois. Pourtant, déjà amateur plus qu'éclairé, par la mécanique, il décide d'abandonne le notariat (au grand dam de son ascendance).
Au cours du mois de septembre 1825, son père qui entre temps s'est retiré des affaires, le confie aux bons soins d'un cousin horloger pour qu'il fasse son apprentissage. Jean Eugène peut ainsi trouver son plein épanouissement pour sa sa passion de la mécanique et de l'horlogerie
4. Il est ouvrier horloger en 1828 et débute son tour de France en travaillant chez l'horloger Noriet, à Tours. Un empoisonnement alimentaire, daté précisément du 25 juillet 1828, le contraint à abandonner. C'est durant ce périple qu'il rencontre Torrini, un mystérieux saltimbanque qui lui aurait sauvé la vie et appris l'art de l'escamotage, cet épisode, relaté dans ses mémoires romancés, étant probablement une affabulation
5. Il s'installe alors à Paris
6. En 1830, il devient commissionnaire en horlogerie chez son futur beau-père, Jacques Houdin, horloger blésois fixé à Paris, mais suit attentivement les séances des prestidigitateurs de l'époque. Le 8 juillet 1830, il épouse Cécile Églantine Houdin
Dès lors, il choisit de se fait appeler J.-E. Robert-Houdin, afin de ne plus être confondu avec les nombreux homonymes familiaux qui exercent la profession d’horloger. En 843, après le décès de son épouse, il met en place une requête de modification de nom patronymique afin d'être désormais et officiellement Jean-Eugène Robert-Houdin.
Installé ensuite à Paris, il développe et approfondit ses connaissances et ses compétence en horlogerie, électricité (nouvelle technologie pour l'époque), sans oublier la construction d'automates. J.E.R.H fait valider même plusieurs brevets, dont l'emblématique (car aussi son premier) brevet du « réveil briquet » (en 1837). Dans la foulée, il invente les merveilleuses pendules mystérieuses (voir la vidéo ci dessous) dont le mécanisme invisible aura fasciné de nombreuses générations. Ce créateur hors normes, en parallèle de toutes ces inventions, met aussi au point de nombreux automates. Dans le même temps, ce travailleur infatigable remet en état de fonctionnement du « Componium », considéré comme l'ancêtre des robots musicaux. L'ensemble des ces prestations lui confère une notoriété de qualité qui lui permet alors de travailler pour la Maison Destouche. Enfin, sa dernière création : « l' écrivain dessinateur », qui sera en 1844 le clou de l'Exposition nationale, est vendu au célèbre et sulfureux producteur américain Barnum ce qui lui offre l'opportunité de travailler pour Alphonse Giroux, pour qui il crée alors de nouveaux automates. Jean Eugène découvre simultanément l'illusionnisme et la prestidigitation dans un ouvrage du "Dr Carlosbach", habile bonimenteur qui met en garde contre le charlatanisme.
C'est ainsi que progressivement, grâce notamment au travail du père de la magie moderne, la science de l'escamotage devient ancêtre de la prestidigitation.
A la même période, (en août 1844), il se remarie à Françoise-Marguerite-Olympe Braconnier afin que ses deux enfants en bas âge puisse être élevés par une mère, comme c'était l'usage à l'époque. C'est dès lors qu'il entame sa carrière de prestidigitateur
Peu de gens le savent, mais c'est avec la complicité d'un ami collectionneur, le comte de L'Escalopier, que sera créé le premier véritable théâtre dédié à la magie. En effet, ce comte prêtera la somme indispensable pour mettre en état de marche le Théâtre des soirées fantastiques. C'est ainsi que le mémorable 3 juillet 1845 est présentée la première séance ouverte au public des désormais légendaires « Soirées fantastiques de Robert-Houdin » au 11 rue de Valois, au Palais-Royal. Succès foudroyant et total, Robert Houdin y présente de magnifiques automates magiques : L'Oranger merveilleux sans oublier Le Pâtissier du Palais-Royal. Plus tard, viendront compléter le programme Le Voltigeur au trapèze, sans oublier La Bouteille inépuisable et La Suspension éthéréenne qui sont de réelles nouveautés pour l'époque. Avec ces illusions totalement novatrices, Robert Houdin franchit un cap qui "ringardise" totalement les répertoires des magiciens de l'époque.
Robert-Houdin retourne ensuite s'installer dans la bonne ville de Saint-Gervais-la-Forêt près de Blois. Cette très belle demeure, dénommée « Le Prieuré » sera l'objet d'étude et de travaux dont l'illustre prestidigitateur truffe de commandes électromécaniques, d' appareils qu'il met au point pour épater et étonner ses proches, sa famille et plus généralement ses visiteurs.
C'est dans ce domaine qu'il écrit ses mémoires et révèle au monde ses procédés. Paralèlement, il publie également des articles pour célèbre Grande Encyclopédie Larousse.
Plus tard, très touché par le décès de son fils le capitaine Eugène Robert-Houdin mort le 10 aout 1870 à la bataille de Reichshoffen pendant la guerre de 1870, Robert Houdin meurt chez lui le 13 juin 1871.
Il est enterré à Blois.
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